La Buick LaCrosse Avenir fera ses débuts à Los Angeles

La Buick LaCrosse Avenir, le nouveau porte-étendard de cette gamme de berlines intermédiaires, fera ses débuts au Salon de l’auto de Los Angeles en décembre. Elle deviendra le troisième modèle de la marque Buick à porter cette nouvelle appellation.

 

Le nouveau porte-étendard des automobiles de marque Buick, la LaCrosse Avenir, fera ses débuts dans le cadre du Salon de l’auto de Los Angeles, qui ouvre ses portes au public le 1er décembre prochain. Elle sera le troisième modèle de la marque à porter cette nouvelle appellation réservée aux versions les plus cossues.

 

L’appellation Avenir sert déjà à deux autres produits Buick : la version la plus équipée de l’utilitaire à 7 places Enclave 2018, vendu en Amérique du Nord, de même qu’à la version la plus luxueuse de la fourgonnette à 7 places GL8 2017, un véhicule réservé au marché chinois.

 

Avec ces versions Avenir, les stratèges de Buick espèrent reproduire le succès obtenu par GMC avec les versions Denali. Introduite en 1999, cette appellation est devenue une référence pour les acheteurs de véhicules de luxe, qui choisissent ces versions dans 20 à 30 % des cas, selon le modèle.

 

L’Avenir se retrouvera donc au sommet de la gamme des berlines intermédiaires LaCrosse qui, selon le guide de commandes du constructeur, compte quatre autres niveaux de dotation : de base, Privilégié (Preferred), Essence et Haut de gamme (Premium).

 

Elle deviendra naturellement la version la plus coûteuse. Dans le cas de l’Enclave 2018, une différence de 14 000 $ sépare le prix de base de la version d’entrée de gamme et de l’Avenir, ce qui représente un écart d’environ 30 %. En présumant que le même écart s’applique à la LaCrosse 2018, cela situerait son prix de base près de 50 000 $.

 

Équipement plus riche

 

On reconnaîtra la LaCrosse Avenir à sa calandre distincte et à ses roues en alliage d’aluminium de 19 po au fini nickel nacré, auxquelles pourraient être substituées des roues de 20 po en aluminium poli, qui seront offertes parmi les options.

 

L’aménagement intérieur sera plus raffiné avec, entre autres, des sièges garnis de cuir brun châtaignier, des appuie-tête avant ornés d’un logo Avenir brodé, une plaque de recharge sans fil pour cellulaire, un système de guidage et une chaîne audio Bose Centerpoint Surround Sound pour mélomanes.

 

À l’instar de la version Haut de gamme (Premium), la LaCrosse Avenir sera livrée avec le V6 de 3,6 L, le 4-cylindres de 2,5 L avec système hybride eAssist étant réservé aux versions moins chères (de base, Privilégié et Essence).

 

Le moteur à injection directe de l’Avenir produit 310 ch et 268 lb-pi de couple. Il entraînera les quatre roues par le biais d’une boîte de vitesses automatique à 9 rapports et d’une transmission intégrale à double embrayage.

 

La dotation de cette version comprendra également une batterie de dispositifs de sécurité et d’aide à la conduite.

 

La Buick LaCrosse Avenir fera son entrée chez les concessionnaires canadiens de la marque au début de 2018.

 

Un curieux nom…

 

Les sous-entendus embarrassants que pourraient engendrer le nom « LaCrosse Avenir » dans la francophonie canadienne ne semblent pas gêner les stratèges de General Motors puisqu’ils n’ont pas jugé bon le changer pour un autre dans ce pays.

 

Rappelons qu’ils l’avaient fait pour une génération antérieure de cette voiture millésimée 2005 à 2009. Pour éviter les quiproquos dans le marché canadien (surtout francophone), ils lui avaient donné le nom de Buick Allure.

 

Puis, en septembre 2009, à la veille de l’arrivée d’une nouvelle génération millésimée 2010, GM Canada avait préféré uniformiser l’appellation de cette voiture à la grandeur du continent.

 

Cette décision a donné lieu à certaines erreurs linguistiques dans la publicité francophone, comme ces titres aperçus dans le site Internet canadien de GM, qui invitaient ainsi les internautes : « Comparez LaCrosse » et « Trouvez LaCrosse ».

 

L’impopularité de cette berline au Canada, et plus encore au Québec, justifiait sans doute cette décision. Encore aujourd’hui, la LaCrosse demeure un modèle peu vendu. De janvier à août 2017, seulement 576 exemplaires de cette berline ont été vendus au Canada. Seulement 20 % de ces voitures ont trouvé preneurs dans la Belle Province.

 

Quoi qu’il en soit, le nom LaCrosse résonne mieux à l’oreille d’un Étatsunien puisqu’il est l’homonyme de six villes et villages situés au Wisconsin, en Indiana, au Kansas, en Floride, en Virginie et dans l’État de Washington.

 

Ce nom évoque aussi, là-bas comme ici, le sport d’origine amérindienne.

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